Publié dans Economie

Entreprise « Milina » - Un aperçu de l'avenir technologique de la Grande île 

Publié le lundi, 15 juillet 2024

Selon Sahaza Marline, Chief Technology Officer de « Milina », une entreprise technologique basée à Madagascar, la société se distingue par ses solutions numériques adaptées aux besoins locaux, tout en répondant aux exigences internationales. « Notre objectif est de surmonter les obstacles auxquels les utilisateurs malagasy sont confrontés en intégrant des technologies accessibles et pertinentes », explique-t-il. L'une des réalisations phares de la société est DIGI.MG, un portail qui simplifie l'accès aux services numériques mondiaux et locaux. Selon lui, « DIGI.MG permet aux utilisateurs de bénéficier de divers services numériques, y compris ceux de fournisseurs renommés comme Starlink, en éliminant les contraintes liées aux paiements internationaux et à la gestion des abonnements ». 

Cette plateforme vise à rendre les services numériques plus accessibles aux utilisateurs, facilitant ainsi leur inclusion dans l'ère numérique. DIGI.MG répond directement aux besoins spécifiques de la population locale, tout en offrant des solutions pratiques et fiables.

La création de cette plateforme témoigne de l'engagement de « Milina » à intégrer les technologies internationales, en tenant compte du contexte local. « Nous voulons offrir des solutions qui sont non seulement innovantes mais aussi adaptées à notre marché », ajoute Sahaza Marline.

Innovation 

Outre ses solutions numériques, l’entreprise « Milina » joue un rôle dans l'innovation technologique à Madagascar, en ouvrant de nouvelles perspectives pour les utilisateurs. L'entreprise se passionne également pour la robotique, une autre facette de ses activités. « Nous croyons que les robots peuvent jouer un rôle clé dans le développement économique en augmentant l'efficacité et la productivité des entreprises », souligne-t-il. L'équipe, composée de collaborateurs expérimentés, conçoit et construit des robots sur mesure pour divers secteurs, allant de l'industrie à l'agriculture. En plus de ses innovations numériques et robotiques, l'entreprise est également impliquée dans la fabrication de jouets. « Nous proposons une large gamme de jouets éducatifs pour stimuler l'apprentissage et la créativité des enfants, ainsi que des jouets traditionnels fabriqués à la main en utilisant des matériaux locaux », explique-t-il. 

Cette initiative vise à promouvoir la culture malagasy, tout en offrant des jouets respectueux de l'environnement. La société s'illustre également dans la conception et la fabrication de machines et de véhicules adaptés aux besoins spécifiques de Madagascar et de l'Afrique. « Nous travaillons en étroite collaboration avec des agriculteurs et des entrepreneurs locaux pour concevoir des machines qui répondent à leurs exigences, tout en offrant des véhicules robustes et performants pour les routes locales », ajoute-t-il. En combinant innovation technologique, adaptation locale et promotion culturelle, « Milina » représente un exemple de l'avenir technologique de Madagascar.

« Nous sommes toujours déterminés à jouer un rôle de premier plan dans l'évolution technologique de notre pays », conclut Sahaza Marline.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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